Raquel Welch, une femme d’action

Disparue à l’âge de 82 ans, Raquel Welch fut plus qu’un simple fantasme hollywoodien des années 60-70, même si elle n’a pas vraiment trouvé un cinéaste capable de dévoiler son réel talent.

Née à Chicago le 5 septembre 1940, Jo-Raquel Tejada fut considérée comme la plus belle femme du monde pour son rôle de créature des cavernes en bikini de peau de bête dans Un million d’années avant Jésus Christ. C’est elle qui repris alors, après la mort de Marilyn Monroe, le statut de sex-symbol en 1966. Un rôle réducteur car la belle avait une vraie personnalité et du talent et a déclaré ensuite : « J’avais vraiment le sentiment que les gens se moquaient totalement de moi, ils ne s’intéressaient qu’à l’autre femme: celle à califourchon, en bikini de peau de lapin, avec cette impossible taille de guêpe! Ils étaient tous amoureux de cette espèce de super woman venue tout droit d’Amazonie ». Mais, à la différence d’une Claudia Cardinale ou d’une Ursula Andress, elle n’a jamais trouvé un cinéaste capable de montrer d’elle autre chose que son physique ravageur qui lui inspira le titre de son autobiographie, Au-delà du décolleté.

Formée par la danse classique, la future Raquel Welch a collectionné une impressionnante série de titres de beauté avant que le cinéma ne lui fasse les yeux doux. Ce fut d’abord des petits rôles insipides et elle apparut même aux côtés d’Elvis Presley dans L’Homme à tout faire. En 1966, c’est Richard Fleicher qui fera décoller sa carrière avec Le Voyage fantastique.

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