Un drame à la Bergman

Cinéma actualité

LA DERNIÈRE NUIT DE LISE BROHOLM, de Tea Lindeburg- 1h20
Avec Flora Ofelia, Hofmann Lindahl, Ida Cæcilie Rasmussen
– Sortie : mercredi 21 septembre
Mon avis : 4 sur 5

Le pitch ?

Campagne danoise, fin du XIXe siècle. Lise, aînée d’une famille luthérienne, rêve d’émancipation. Mais lorsque sa mère est sur le point d’accoucher, la jeune fille voit sa vie basculer en une nuit…

Ce qui touche dans ce film ?

En passant à la réalisation d’un long métrage après avoir signé plusieurs séries, Tea Lindeburg signe un drame en adaptant le roman A Night of Death de Marie Bregendahl (1912). La caméra de la réalisatrice suit au plus près cette adolescente qui rêve de quitter la campagne pour faire des études, après un long combat entre sa mère qui rêve d’une nouvelle vie pour sa fille et son père que l’on sent très conservateur, autoritaire et peu à l’écoute des rêves d’une jeune fille.

Dans l’espace de cette ferme, où tout semble se dérober à son regard, Lise vit dans une espèce de prison ouverte car l’ailleurs commence au seuil de ces maisons, dont la vie est rythmée par les activités rurales et les tâches quotidiennes. Dès qu’une porte s’ouvre dans la demeure familiale, on a le sentiment que la jeune héroïne prend un risque, ainsi quand elle emprunte la barrette à cheveux en argent maternel. Dans cette vie monotone, tout est régi par des interdits physiques et moraux.

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