Dans les coulisses de « Paris Brûle-t-il »

EXPOSITION

Jusqu’au 22 septembre, le Musée de la Libération de Paris, trop méconnu, propose une exposition sur le tournage de Paris brûle-t-il ? Une pause s’impose pour les touristes amoureux de cinéma… et tous les autres.

1966. Paris brûle-t-il ? sort en salles. René Clément a réussi en quelques mois à adapter pour le cinéma de best-seller de Larry Collins et Dominique Lapierre. Au scénario, on remarque le nom, au côté de Gore Vidal d’un certain Francis Ford Coppola. Et le casting est de taille : Alain Delon, Leslie Caron, Bruno Cremer, Jean-Paul Belmondo, Anthony Perkins, Kirk Douglas, Orson Welles, entre autres, figurent au générique comme le rapporte une grande affiche à l’entrée de l’expo… Bien des stars internationales sont ainsi venus contribuer au succès du film, dont la musique est signée Maurice Jarre : la chanson du générique final deviendra le tube de la fin des années gaullistes.

Le Musée de la Libération propose une plongée dans les coulisses d’un tournage épique. Story board, notes ou croquis, photographies et reportages sur le tournage, ou encore près de 70 objets issus du film, sont proposés au visiteur.

Côté casting, René Clément a dû faire preuve d’imagination. On rappelle ainsi que Claude Rich (qui joue le personnage de La Fouchardière) campe aussi -la ressemblance physique avait frappé René Clément – Leclerc, chef de la 2e division blindée. Pour résoudre la question de De Gaulle, le cinéaste a eu l’idée qui fonctionne. Alors que la production américaine voulait trouver un acteur et écrire des scènes de fiction, René Clément a préféré avoir recours à des images d’archives pour le présenter dans son film, ce qui confère un grand réalisme à l’ensemble : on « revit » presque les grandes heures de la Libération de la Capitale.

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